Qui suis-je ?
Mon chemin à travers les flutes
Je suis Thomas Goulpeau né en 1981.
C’est le gout du voyage qui m’a emmené aux flutes.
tout à commencé lors d’un voyage en Inde en 2003 où j’ai découvert le Bansuri, flute traversière de bambou; instrument que j’ai toujours conservé depuis dans mon sac à dos ou mes sacoches de vélo; je l’ai joué et fabriqué pendant de nombreuses années.
J’ai d’abord offert mes flutes au gré des rencontres, puis troqué et enfin vendu des flutes pour gagner pitance.
L’envie est alors née de me plonger plus profondément dans la facture instrumentale. j’ai donc posé mes valises pour quelques années en Anjou et ai progressivement mis en place l’Atelier Chikudo.
Les années passant, j’ai diversifié ma facture, cherchant constamment de nouveaux modèles, à la découverte de nouvelles traditions musicales (occasionnant souvent de nouveaux voyages).
Ce chemin m’a mené à la flute Japonaise Shakuhachi dont j’ai découvert la fabrication et le jeu par moi même pendant un an avant de commencer à l’étudier plus sérieusement.
Bénares en Inde
Ma porte d’entrée dans le monde des flutes
« Into the wild »
à vélo au Japon en 2010
S’en suivit une période de 2 ans d’apprentissage du jeu du Shakuhachi en autodidacte à l’aide de divers manuels et en plongeant de plus en plus dans la musique Japonaise. Cette pratique m’amenant à découvrir la culture Japonaise, je suis parti en 2010 m’en imprégner lors d’un voyage de trois mois à vélo du nord au sud du Japon.
C’est en 2013 que, confronté aux limites de l’apprentissage par soi même, j’ai commencé à suivre l’enseignement de mon maitre Gunnar Jinmei Linder, représentant de la branche Chikumeisha (de Yamaguchi Goro) de l’école de Kinko.
J’ai aussi décidé à partir de cette période de centrer mon travail de facteur de flute sur la fabrication des Shakuhachi pressentant un besoin de dévouement pour pénétrer en profondeur cet art délicat. J’ai donc délaissé peu à peu toutes les autres flutes que je fabriquais pour m’y consacrer pleinement.
Ce qui me permet aujourd’hui d’étudier plus sérieusement le Shakuhachi, sa musique, sa fabrication, son histoire, sa philosophie…
L’année suivante, je me suis installé avec ma famille dans le Lot à Figeac; guidé par le besoin de s’entourer d’un environnement naturel et patrimonial propice à la création.
La fabrication de flutes en bambou à toujours représenté pour moi une forme de chemin spirituel; la recherche de l’accord d’un instrument étant directement liée à une recherche d’harmonisation intérieure. Le lien originel du Shakuhachi avec le Bouddhisme Zen prolonge et approfondi mon chemin dans cette direction.
En 2016, je ressens le besoin de sortir de ma pratique solitaire et de partager ma passion. Je commence donc, avec l’assentiment de mon maître, à proposer de guider des débutants au Shakuhachi lors de cours et stages d’initiation me plaçant alors dans une posture de transmission. Je demeure à mes yeux un débutant mais ai acquis des bases suffisamment solides pour être transmises.
Aujourd’hui, après plus 10 ans de voyages à travers les flutes du monde, j’ai la chance d’exercer un métier qui est avant tout une passion, de travailler à un rythme qui me convient et dans le respect de mes valeurs.
Je remercie grandement tous ceux et celles qui me soutiennent dans ce chemin.
Figeac dans le Lot
Une belle cité médiévale