Les Shakuhachi
de l’atelier Chikudo
de l’atelier Chikudo
J’ai une approche personnelle de la fabrication des Shakuhachi.
N’ayant à ce jour pas reçu d’enseignement d’un maitre fabricant japonais et n’étant pas japonais moi même, je développe mon art en équilibrant respect de la tradition et libre interprétation. Mais cette approche de réappropriation d’une tradition s’accompagne impérativement d’une étude sérieuse de l’instrument.
L’étude du Shakuhachi avec mon maitre comprenant les techniques, les répertoires, l’histoire et les traditions influence grandement ma facture instrumentale. Le fait particulièrement que je demeure centré sur l’apprentissage d’un seul style (Kinko Chikumeisha) développe « mon son » dans une direction précise; ce son, je le cherche aussi bien en tant que joueur que fabricant.
Jusqu’au début du XXème siècle, la plupart des maitres de Shakuhachi étaient joueur et fabricant à la fois, dédiant leur vie à leur instrument. Ils fabriquaient donc les flutes qui correspondaient à leur son et il en résultait une plus grande diversité dans la facture des Shakuhachi qu’aujourd’hui où l’arrivée de techniques modernes ont quelque peu standardisé les caractéristiques acoustiques des Shakuhachi.
C’est dans cet état d’esprit que je cherche à progresser sur mon chemin. Je réalise que c’est un processus long; une forme de quête.
Je propose 3 modèles de shakuhachis
On peut débuter sur n’importe lequel de ces modèles; le choix est plus fonction de l’usage que l’on veut en faire et de son budget.
Les Shakuhachis modernes Ji-ari possèdent une perce entièrement re-modelée pour correspondre aux attentes des joueurs professionnels.
J’ai toujours aimé dans mon travail l’idée de devoir m’adapter à chaque morceau de Bambou.
Ma philosophie dans la facture de mes Shakuhachi me porte ainsi plus vers les Ji-nashi qui représentent à mes yeux une approche plus sensitive que technique :